Si vous ne pouvez pas composter vos déchets organiques chez vous, pas de panique, vous pouvez le faire de manière partagée

 

 

 

⊗ Le compostage partagé :

Un compost partagé peut-être pratiqué en ville comme à la campagne. En effet, le compostage partagé consiste à favoriser la gestion domestique et collective du compost dans un quartier, dans une école ou en pied d’immeuble. Cette option diminue par conséquent les quantités de déchets à la charge de la collectivité, les habitants en deviennent responsables. Depuis peu le lombricompostage se pratique également en collectif. C’est de plus un excellent moyen pour créer du lien social !

Le compostage partagé sur l’agglomération mulhousienne

Pour en savoir plus :
 - Guide méthodologique du compostage partagé, ADEME
 - Le réseau des acteurs du compostage citoyen de proximité, le Réseau Compost Citoyen
 - Le guide méthodologique du compostage autonome en établissement, ADEME 2012

 

⊗ Témoignages :

 Le compostage en pied d’immeubles :

« Pour commencer, une affiche dans le hall de l’immeuble annonce l’inauguration d’un compost collectif dans ma résidence. Je n’avais même pas imaginé que c’était possible. L’idée fait son chemin et puis un jour, devant mon tas d’épluchures, je passe à l’action. Depuis mars 2016, déposer les biodéchets au compost collectif est un geste aussi naturel que de trier les emballages ou de déposer le verre. Cette attitude quotidienne a sérieusement diminué le poids de notre poubelle et engager notre famille dans une réflexion sur la réduction de ses déchets. Un groupe de bénévoles assure l’entretien régulier du compost collectif. Ainsi, notre patience et le travail des vers sont récompensés lors de la distribution annuelle : du compost à moindre coût pour les jardinières du balcon. C’est aussi un moment d’échanges et de rencontres avec les résidents. »

Gaëlle qui composte dans sa résidence à Paris depuis 2 ans.

(Crédit photo : Thibaut Schepman à Nantes)

 Le compostage dans un jardin partagé :

« Ma poubelle ménagère a tellement été réduite par la réduction des déchets ménagers, qu’il était préférable de séparer les biodéchets pour éviter les odeurs. De plus, les déchets organiques ont de la valeur et sont utiles pour un jardin. Dans un premier temps c’était à 10 min à pied de chez moi aux horaires d’ouverture d’une MJC de 9h à 17h . Il arrivait que l’on garde nos déchets trop longtemps car les horaires étaient incompatibles avec notre emploi du temps. Maintenant un jardin partagé a ouvert à 5 min dans lequel nous nous investissons. Nous avons l’accès sur code cela facilite l’organisation, ce qui est primordial ! »

Anaïs pratique le compostage dans un jardin partagée de Lyon depuis 1 an.

  Le compostage dans un jardin public :

« J’ai commencé par acheter moins d’emballages. Ma poubelle était composée de beaucoup de déchets organiques et ça engendrait des problèmes d’odeurs. Un site de compostage collectif sur un espace vert public s’est ensuite installé juste en bas de chez moi. C’était donc parfait. J’ai alors pris contact avec l’association à laquelle j’ai adhéré et on m’a donné un bio-seau. Le site de compostage étant juste en bas de chez moi c’était très pratique. Les contacts étaient chaleureux lors des permanences. J’ai tiré beaucoup de satisfaction de ne pas envoyer ces déchets organiques à l’incinérateur ou en décharge. »

Fanny qui a pratiqué le compostage dans un espace public à Metz, et qui a depuis déménagé à Lille.

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