En Europe :
En Autriche, 80% de la population bénéficie d’une collecte séparée des déchets organiques. Elle est le premier pays européen en terme de quantité de déchets compostés par an par habitant (175 kg contre 87 kg pour la France).
La Belgique figure parmi les bons élèves avec 67% de sa population qui bénéficie d’une collecte séparée (principalement en Flandre belge).
En Italie, l’expérience de Milan, deuxième ville d’Italie, montre que la collecte séparée est aussi envisageable à grande échelle. Même avec 1,34 millions d’habitants et 80% d’habitat collectif c’est possible! Le tri à la source avec collecte en porte-à-porte a été lancé en 2012. La municipalité a mis à la disposition de ses habitants un bio-seau, 25 sacs compostables et un conteneur de 120 litres par immeuble. Ce sont désormais 90 kg de biodéchets par habitant et par an qui sont collectés (contre 31 kg en 2012). La collecte a permis de réduire considérablement la part des OMR, de 342 kg par habitant et par an en 2011 à 244 kg en 2014. Elle a aussi augmenté la qualité du tri des autres déchets.
Pour aller plus loin : - Aller sur le site de Zero Waste Europe, réseau européen des villes engagées dans le zéro déchet - Lire les cas d'étude de Trévise qui a mis en place la collecte séparée des biodéchets.
Ailleurs dans le monde :
Deux exemples marquants peuvent en outre être cités aux Etats Unis. La ville de Seattle a rendu obligatoire le tri des biodéchets. Désormais une loi interdit leur présence dans les ordures ménagères. La ville de San Francisco, engagée dans une démarche Zero Waste depuis 2002, recycle quant à elle 77 % de ses déchets (ce qui comprend le compostage). Elle se fixe pour objectif d’atteindre 90 % d’ici 2020.
Pour aller plus loin : - Lire l'interview de Robert Reed en charge de la gestion des biodéchets à San Francisco